25 Four Tet : There Is Love in You
Je ne vais pas prétendre que There Is Love in You est un disque génial. Pas même que c'est un disque innovant. Il est juste précis et bien dans son époque. L'argument aurait été pauvre si Four Tet avait était un jeune artiste à peine découvert, un inconnu tirant profit du son des autres pour pointer le bout de son nez, seulement Four Tet est un artiste confirmé et reconnu : cela change complètement la donne. Il n'est pas un profiteur mais un passeur, qui aurait pu tout aussi se bien ne pas s'intéresser au dubstep et à la nu-house de Joy Orbison ou Floating Points. Kieran Hebden témoigne ainsi avec prudence de sa curiosité et de sa maîtrise, via un disque racé et éclectique, mélancolique et pointu. Sans se renier, il continue à vivre avec sa modernité anglaise, avec ce talent indéniable pour rester au contact des autres sans être une éponge imbécile. There Is Love in You est en cela un disque profitable et je dirais même pédagogue.
24 Natural Snow Buildings : The Centauri Agent
Je suis encore bien incapable de dire si The Centauri Agent est une œuvre magistrale ou un objet mineur. Les deux à la fois, peut-être, simultanément une expérience totale et un truc qu'on distribue gratos de peur que ça n'intéresse personne. Les Français Mehdi Ameziane et Solange Gularte ne sont en effet pas à leur coup d'essai, tous les ans ils nous sortent des heures et des heures d'ambient-folk à toutes les sauces, à travers des déambulations soniques aussi fascinantes qu'interminables. The Centauri Agent ne déroge pas à la règle, il n'est pas meilleur, pas moins bien que d'habitude. Est-ce une raison pour être blasé ? Pas sûr, parce que The Centauri Agent est encore une fois un album irradiant et radical, entre soundscapes psychédéliques et folk céleste, qui trouve dans sa tendance à l'épuisement les raisons même de sa beauté – il faut bien se coller aux cent minutes de ce disque pour en saisir toute sa portée. Si vous êtes plus sensibles à l'aspect ambient, je vous renvoie aussi à Philip Jeck et au très riche An Ark For The Listener. Si vous préférez les guitares et le chant, Liberty Rose de MV & EE vous convaincra beaucoup plus (et surtout il est court !).
23 Twin Shadow : Forget
Toro Y Moi : Causers of This
Soundpool : Mirrors in Your Eyes



21 The Depreciation Guild : Spirit Youth
Qu'il est facile de balayer Spirit Youth en se fendant d'un présomptueux « encore un banal groupe shoegaze » où il suffirait de mentionner My Bloody Valentine pour avoir réponse à tout. Shoegaze, The Depreciation Guild l'est un peu, un peu seulement, car ces lignes vocales en avant, ces grilles d'accord particulières, cette ambiance cotonneuse et fluette doit bien plus à des groupes synth-pop et noisy comme A.R. Kane ou Ultra Vivid Scene qu'à Slowdive ou Ride. Et cette façon très pop d'avancer, ce côté dreamy, ils rappellent bien plus Lush ou Secret Shine que donc My Bloody Valentine. Tout ça pour dire que si Spirit Youth est un petit disque – nul ne peut prétendre le contraire –, il joue en revanche sur un terrain un peu moins prévisible et bateau qu'on veut bien le dire. Et ce sont ces inflexions un peu étonnantes qui ont crée chez moi cette affection débordante pour ce groupe et ce disque oubliables.
20 Guerre Froide : Abrutir les masses
Dondolo : Une vie de plaisir dans un monde nouveau
Dondolo : Une vie de plaisir dans un monde nouveau

19 Gonjasufi : A Sufi and a Killer
A Sufi and a Killer est un disque en partie raté, il est aussi un disque un peu frauduleux, avec une ambiguïté entre sample et plagiat un peu limite. Malgré tout quelle fraîcheur, et quel plaisir de voir un disque aussi « weird » remporter un succès aussi massif. Avec son gros fourre-tout où se mêlent vieux funk, rockabilly, musiques orientales et abstract hip hop, Gonjasufi a réussi à capitaliser dans beaucoup de publics différents grâce à un charisme pour le moins particulier. Hippie et prof de yoga, il est sans surprise un type salement drogué dont les effluves d'herbe se font sentir partout : dans sa voix traînante et possédée comme dans les collages étranges et hallucinés qu'il ose nous proposer. Le tout est très perfectible, donc, mais l'indulgence est de rigueur devant un trip aussi singulier.
18 Appolo Ghosts : Mount Benson
C'est bien simple, ce disque n'existe pas en France et le seul collègue à en avoir parlé (et à m'avoir fait découvrir) est Belge, sur Little Reviews. Pourtant quelle claque, Mount Benson est à mes oreilles le meilleur album de rock de l'année. Le plus proche de l'esprit originel des Pavement aussi : ça concasse mille influences avec une désinvolture totale, un air de ne pas y toucher qui n'est en rien un frein à l'émotion. En treize morceaux qui ne dépassent jamais trois minutes, Appolo Ghosts revisite post-punk, folk et college rock avec l'impression de juste vouloir s'amuser et confesser quelques peines de cœur. C'est humble, tendre, et en plus de ça musicalement parfait (si l'on pousse outre un mixage homemade un brin suspect).
17 Jack Sparrow : Circadian
Avec Circadian, j'ai simplement trouvé mon disque dubstep de référence. Plusieurs raisons à cela. Premièrement, Circadian est d'une puissance titanesque – chaque basse est un écrasement de mâchoire, chaque rythme met la tête en bouillie. Deuxièmement, son auteur lui confère une dimension spirituelle profondément addictive, un quelque chose de chamanique étrangement émouvant. Troisièmement, Jack Sparrow est un orfèvre, un vrai perfectionniste qu'il est passionnant de suivre jusque dans les moindres détails. Circadian est un laboratoire sonore où n'importe quelle texture, n'importe quelle basse jouit d'un travail immense et personnalisé. Tout en restant donc très corporel. Si vous souhaitez cependant quelque chose de moins puissant (et tout aussi fin), jetez une oreille attentive à Senking et à son album Pong, un disque mental qui ne vous brisera cette fois pas la cervelle.
16 Take : Only Mountain
Onra : Long Distance
Onra : Long Distance

15 Bertrand Belin : Hypernuit
Arnaud Fleurent-Didier : La reproduction
Florent Marchet : Courchevel
Arnaud Fleurent-Didier : La reproduction
Florent Marchet : Courchevel


14 Shed : The Traveller
En tant que Wax ou Equalized, Rene Pawlowitz est une monstrueuse machine à danser. Sa techno légèrement deep et dub est d'une perfection rare et atteint une forme d'aboutissement de la musique codifiée. Mais quand il est Shed, Pawlowitz prend beaucoup plus de liberté. Shedding The Past, sorti en 2008, est un disque qu'on avait pas encore fini de découvrir quand son successeur – The Traveller – est arrivé. Lui aussi déroute tout autant à sa manière : on a l'impression d'esquisses, de vignettes inabouties, qui n'ont effectivement étaient composées qu'en deux petits mois, et in extremis un sentiment de complétude nous étreint. Même quand sa techno est rongée par des rythmes incertains et des structures décadentes, Shed retombe toujours sur ses pattes. Plein d'ambiances pénétrantes et de petites comptines IDM, The Traveller impose sa beauté sans aucune sorte de concession.13 Extra Life : Made Flesh
Zs : New Slaves
Zs : New Slaves

12 Owen Pallett : Heartland
Avant Heartland, Owen Pallett était surtout un artistique périphérique, connu pour ses arrangements de cordes pour Arcade Fire, Grizzly Bear, Beirut et pour des performances en solo sous le nom de Final Fantasy. Je parle de performance car Owen Pallett était alors plus un musicien en démonstration qu'un vrai compositeur accompli – il faut dire qu'avec un violon et une pédale de loop, il pouvait tenir en haleine pendant des heures grâce à sa dextérité et sa technique. Heartland est en ce sens bien différent : concept album touffu aux arrangements chargés, Owen Pallett s'y présente comme un artiste ambitieux porteur d'un vrai projet global. Le risque de la grandiloquence était fort, mais évité haut-la-main par une finesse d'écriture vraiment prodigieuse. L'orchestre symphonique n'étouffe pas, les lyrics ne font pas rire, non ; la seule chose que l'on retient, c'est le contraste saisissant – et magnifique – entre tempête instrumentale et voix feutrée, comme si Wagner et Belle & Sebastian pouvaient le temps d'un disque copuler ensemble – en tout naïveté.
11 Deathspell Omega : Paracletus
Il m'aura fallu attendre les toutes dernières encablures de l'année pour découvrir mon album black metal de 2010. J'étais assez peu emballé par la modernité et le trop-plein mélodique d'Ihsahn et Enslaved, j'avais de l'affection pour le Burzum en le considérant malgré tout comme pas très impressionnant ; la révélation me sera finalement venue d'un groupe que je ne comprenais jusque là pas du tout, Deathspell Omega. Ces Poitevins, comme leurs compatriotes Blut aus Nord, font partie de ces groupes avant-gardistes qui m'avaient toujours paru trop opaques que j'y prenne du plaisir. Paracletus, à ma grande surprise, s'est imposé à mes oreilles comme une évidence. Alors que leur précédent, Fas - Ite, maledicti, in ignem aeternum, restait pour moi un monument d'hermétisme – trop clinique et technique, trop cérébral. –, Paracletus m'a tout de suite attiré par son mixage plus brut et moins parfait. S'il n'en demeure pas moins élitiste, avec ses textes savants et la complexité de ses lignes instrumentales, Paracletus ressemble pour la première fois à du black pour tous. Avec plus de spontanéité, plus de mélodies et plus de respirations, les Deathspell Omega gagnent sur tous les tableaux : ils sonnent plus violents, plus émouvants et en un mot plus vivants.
10 Emeralds : Does It Look Like I'm Here?
Mark McGuire : Living With Yourself
Mark McGuire : Living With Yourself

9 Roc Marciano : Marcberg
Damu The Fudgemunk : How It Should Sound Volume 1 & 2
Damu The Fudgemunk : How It Should Sound Volume 1 & 2

8 Nest : Retold
J'ai bien cru, au départ, que Retold n'était qu'un joli fond sonore. Je me suis fait avoir par sa discrétion et sa préciosité. Nest fait beaucoup mieux que ça : le duo produit le meilleur mariage entre électronique et néo-classique depuis les tous premiers travaux de Murcof et Max Richter. Leur album coule en deux moments : les six premiers morceaux, composés en 2007, sont plus centrés sur un piano et des motifs mélodiques minimalistes. Les cinq suivant, plus récents, sont moins pyramidaux. Retold glisse ainsi doucement, presque imperceptiblement, vers des climats plus abstraits et toujours sublimes. On prendra en exemples Charlotte, du début d'album, entêtante comptine japonisante et surtout Amroth, le titre final, qui n'est rien de moins que le morceau ambient le plus beau et le plus subtil que j'ai écouté dans l'année. Un disque à la douceur immanquable.
7 Mark E : Works 2005-2009
Relire n'est pas simplement lire une seconde fois ; la manière qu'à Mark E de retravailler des vieux morceaux de Diana Ross, Gabor Szabo ou Janet Jackson n'a rien à voir avec un relifting ou un simple dépoussiérage. Quand Mark E édite un titre de sa jeunesse, il en refonde la structure, la progression émotionnelle, il démontre qu'avec quelques outils technologiques, un morceau peut devenir tout à fait autre en gardant strictement les mêmes sonorités. En cela, l'exercice de cette compilation est presque borgésien. Seulement, Mark E est borgésien malgré lui : son seul objectif reste le groove, le plaisir des boucles bien faites et des breaks extatiques. Aussi, sans l'air d'y toucher, il propose la sélection disco-house la plus stimulante qu'on ait entendu depuis des lustres – en plus d'être la plus belle.
6 Swans : My Father Will Guide Me Up A Rope To The Sky
Gil Scott Heron : I'm New Here
Gil Scott Heron : I'm New Here

5 Kenny Werner : No Beginning No End
Kenny Werner est une figure bien méconnue du jazz, quand on y regarde du dehors ou depuis notre tendre Europe. Problème de génération sans doute, puisque il est venu bien après la vague Keith Jarrett, Chick Corea etc. et bien avant la clique contemporaine de pianistes comme Brad Mehldau (dont il a été l'enseignant). Pourtant Werner est un musicien impeccable, aussi à l'aise en impro solo qu'en trio ou en sideman pour d'autres. Mais une malheureuse conjonction l'a fait tout à coup sortir de la masse des bons musiciens simplement mal connus. Au départ, il y avait une commande étonnante du MIT Wind Ensemble, qui proposait à Werner d'écrire une composition symphonique pour son orchestre à vents. À peine l'offre acceptée, Werner subit le drame de sa vie, la perte accidentelle de sa fille, alors adolescente, à qui il avait auparavant dédié ses plus beaux titres. Les deux évènements se rencontrent, métabolisent, et No Beginning No End en est le résultat. Une œuvre en cinq mouvements où l'orchestre est supporté par le saxophone de Joe Lovano et la voix de Judi Silvano. Cette dernière récite un poème écrit par Werner lui-même, un poème hindouiste sur le travail du deuil. L'œuvre est monumentale et déchirante, violente mais sans pathos. Après ce torrent de trente minutes, No Beginning No End se termine sur trois compositions minimalistes, formidablement apaisées et touchées par la grâce. La vie continue et ces musiques sont nécessaires, semble dire Kenny Werner.
4 The Books : The Way Out
Alessandro Bosetti : Zwölfzungen
Alessandro Bosetti : Zwölfzungen

À propos d'Alessandro Bosetti, je me dois par contre d'avertir : Zwölfzungen n'est à conseiller qu'aux plus courageux. C'est un projet théorique sur la musicalité des langues où la sonorité acoustique et le trait sonore, l'accent, prévalent sur le sens. On y croise des dialectes du monde entier, onze pour être exact, collectés au cours de voyages par un Bosetti incapable de comprendre ce qu'il enregistrait. Pour chaque langue sélectionnée, une création électro-acoustique adaptée aux modulations de la voix. L'ensemble peut sembler abscons, mais une fois dedans, le trouble sensoriel est évident, évident et passionnant.
3 Yellow Swans : Going Places
Figures clés du mouvement noise depuis dix ans, les deux Yellow Swans avaient annoncé leur séparation en 2008. Going Places est leur tout dernier enregistrement. Certes ce n'est qu'un split, Pete Swanson et Gabriel Mindel Saloman continuent leur chemin chacun de leur côté et ce n'est pas si grave. N'empêche : Going Places pousse à la dramatisation. Une fois le disque terminé, on a une impression de mort. Yellow Swans est mort, mais aussi le noise, mais aussi la musique, et enfin le monde. Je l'affirme, Going Places est une telle déflagration qu'après plus rien ne semble exister. Ce sentiment de néant extrême provoqué avec si peu de choses... des pulsations tribales lointaines, des mélodies répétitives en sous-sol et un immense brasier sonore, si ample et violent qu'il en est stupéfiant et traumatisant. Rien à dire d'autre, ça se ressent dans le ventre.
2 Big Boi : Sir Lucious Left Foot : The Son of Chico Dusty
Janelle Monáe : The ArchAndroid
Janelle Monáe : The ArchAndroid

1 Ariel Pink's Haunted Graffiti : Before Today
On pourrait mettre chaque chanson de Before Today sur une table d'autopsie et en disséquer tous les éléments, tous les clins d'œil et autres références. Cela prendrait des heures et cela resterait palpitant. Ariel Pink est en effet un érudit ; Before Today est son encyclopédie burlesque. Tout le rock des 70's et des 80's s'y trouve, absolument tout, du plus soft au plus tendu, du plus cheap au plus savant, toutes les branches supposées contradictoires ingurgitées et recrachées sous forme de pâte rigolote. S'il était auparavant plus un performer, un éclaireur-branleur, son passage sur 4AD lui aura mis du plomb dans le crâne. Excentrique et insatiable, Ariel Pink l'est toujours, mais c'est comme ci ces traits de caractères étaient devenu des outils, au service de la pop. Before Today est un immense disque de pop dont on ne saisit pas le montage et où les ficelles nous demeurent invisibles. Cela fonctionne, et de quelle manière. Des bonnes chansons, du rire, des larmes, tout ce dont a besoin. Et avec donc en background tout ce que l'on aime sur DCDL : Dead Can Dance et Billy Joel qui font la ronde, Joy Division et Camel qui se regardent les yeux pétillants, les Stranglers et Ozzy Ozbourne qui font la course, comme si tous n'étaient que les petits jouets d'un enfant amusé de Los Angeles.
Pour finir, un grand merci à certains qui ne sont pas cités dans ce classement. Ils ne nous ont pas assez enflammé, de justesse, mais peu importe, ils font le ciment de notre mélomanie années après années. Merci donc au label Clapping Music, à Laetitia Sadier et Stereolab, aux Walkmen, à Autechre, à Belle & Sebastian, à Autechre, Pan Sonic, à Robert Wyatt et tous ceux que j'oublie.
Bonne année 2011 <3
10 commentaires:
Selon le vieux principe, aucune envie de saluer ou critiquer les préférences des autres dans leur top. Simple constatation : celui me donne beaucoup d'envies et me fait regretter de ne pas avoir plus de temps...
:-D
Très bon choix d'albums !
En Rap US en particulier, le Roc Marciano est un peu comme si on avait croisé The Infamous de Mobb Deep et le Only Built 4 Cuban Linx de Raekwon. Un album très cinématographique (cf. les extraits du film The Cool World de Shirley Clarke), au mixage volontairement imparfait qui lui confère un côté poussiéreux et poisseux. Un des meilleurs albums de rap US depuis ces 10 dernières années. Pour ceux qui ne connaissent pas le bonhomme je leur conseille d'écouter ce morceau produit par Pete Rock sur lequel Roc Marciano (le deuxième qui rappe sur le morceau) pose un verse magnifique : http://www.youtube.com/watch?v=V2sGNjkIUCo
On pourra creuser un peu plus en écoutant le projet de The U.N. : Un Or U Not sur lequel apparaît ce dernier titre.
Concernant Damu, excellent choix aussi. Retour à un boom bap de grande classe sur des instrumentaux rafraichissants. La moitié de Y Society a fait très fort, c'est régulier du début à la fin. Magnifique. J'ai aussi beaucoup aimé le Gonja, le Onra (merci Dam Fûnk), ainsi que le J.Monaé. Je vais me pencher sur les autres ! Merci à toi.
Je crois que t'as le plus beau top du net. :)
Merci, merci, merci Juju.
bravo! je reste impressionné par ton top. je ne connais quasiment rien, et tes chroniques me donnent un bon aperçu de mon ignorance, et autant de bonnes raisons de découvrir.
merci
+1 sur Nathan :)
Merci pour vos retours à tous !
Crazy Horus > Je te cache pas que c'est grâce à toi que j'ai découvert le Roc Marciano, donc continue à défricher pour moi les pépites que je serais susceptible de rater :)
Julien > Heureux que mes défrichements hip hopesques te plaisent ! En tout cas c'est réciproque tu as posté de sacrées ogives hors rap ! Je ne connais pas tout ce que tu as posté mais je vais me pencher sur certains albums. Tes billets donnent envie !
Du bon taf, vraiment ! Jamais entendu parler de ce Roc Marciano, mais vu ce que tu en dis, je vais le mediafiriser de ce pas.
Woh mais le Mark McGuire c'est une merveille ! C'est juste le rab' d'Emeralds après l'album. Parfait parfait.
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